- En 2023, le nombre de naissances en France a diminué de 48 000 par rapport à 2022, avec un total de 678 000 bébés nés. Cette baisse s’inscrit dans une tendance observée depuis 2011, à l’exception d’une augmentation en 2021 due aux effets de la crise sanitaire.
- L’indicateur conjoncturel de fécondité en 2023 est de 1,68 enfant par femme, en baisse par rapport à 2022 (1,79) et 2021 (1,83). L’âge moyen à l’accouchement continue d’augmenter, atteignant 31,0 ans en 2023, contre 30,2 ans dix ans auparavant. Les femmes les plus fécondes sont celles de 25 à 34 ans, bien que le taux de fécondité des femmes de moins de 30 ans ait diminué depuis les années 2000.
- Les femmes nées dans les années 1950 ont eu en moyenne plus d’enfants que celles nées dans les années 1970. En 2022, un quart des naissances étaient d’enfants ayant au moins un parent étranger.
La France fait face à un défi de natalité croissante
La France, comme de nombreux pays développés, est confrontée à un problème de natalité qui suscite des inquiétudes quant à son impact sur la démographie et l’économie du pays. Les données récentes révèlent une tendance à la baisse du nombre de naissances, mettant en lumière des défis sociaux et économiques importants.
En 2023, le nombre de naissances en France a atteint 678 000 bébés, marquant une baisse de 48 000 par rapport à l’année précédente. Cette diminution, observée depuis 2011 à l’exception d’un rebond en 2021, reflète une tendance inquiétante. Si les conséquences de la crise sanitaire ont pu jouer un rôle temporaire dans cette dynamique, les chiffres suggèrent des tendances plus profondes.
Un des facteurs clés de cette baisse est la diminution de l’indicateur conjoncturel de fécondité, qui s’établit à 1,68 enfant par femme en 2023, en baisse par rapport aux années précédentes. L’âge moyen à l’accouchement continue également de croître, atteignant 31,0 ans en 2023. Cette tendance à retarder la maternité est observée depuis plusieurs années et pourrait avoir des implications sur la fertilité globale.